Lo Còr de la Plana – Polyphonies marseillaises
Depuis 2001, Lo Còr de la Plana réinvente la vocalité méridionale, en la mêlant aux sonorités archaïques d’une Méditerranée à la fois déchaînée et fusionnante.
Manu Théron, Denis Sampieri, Sebastien Spessa, Benjamin Novarino Giana, Rodin Kaufmann. Cinq chanteurs-percussionnistes, interprètes déjantés représentatifs de la scène marseillaise actuelle. C’est à dire jeune, hyper-urbaine, bigarrée, polymorphe et sans complexe. Ils chantent à tue-tête, tapent des pieds, des mains et sur leurs bendirs, évoquant toutes les formes de danses de transe qui les font vibrer. Loin des polyphonies auxquelles nous sommes habituées. Leur interprétation du répertoire occitan est basée sur le déchainement et la fièvre.
La contestation littéraire et musicale prend, dans leur répertoire, une dimension subversive et insoumise, alliant humour acide et violence de contrastes lexicaux. Lo Còr de la Plana propose une écriture qui fait s’effondrer les schémas de la chanson traditionnelle, ses formes les plus rebattues et ses formats les plus ennuyeux. Percussions et voix replacent ces chants dans le cadre fiévreux qui leur sied, devenu d’ailleurs l’une des marques de fabrique du groupe.
Les Fadas du Monde ne sont pas un festival mais bien une démarche singulière, une nouvelle forme d’action publique avec les habitant-e-s, qui couvre de nombreux champs. Son temps fort trouve sa place, l’été de juin à septembre, au cœur des festivités estivales lors d’un seul et même événement de trois mois, qui rassemble les personnes autour de ses quatre grandes thématiques que sont LA MONDIALITÉ, L’HOSPITALITÉ, L’ÉGALITÉ et LA BIODIVERSITÉ .
L’un des principes des Fadas du Monde repose sur la participation des acteur-trice-s de la ville et la liberté de création des artistes. Les Fadas sont ainsi une forme d’événement, en perpétuelle évolution ; une construction au fil de l’eau pour la Venise provençale…
Tous les domaines et toutes les disciplines sont mises à contribution pour mener, de façon festive, les réflexions. Autour de lieux emblématiques reconnus, s’articulent d’autres espaces publics qui sont investis par les habitant-e-s et les artistes.
Cette année 2021 et son cortège de problématiques liées à la pandémie, impose une thématique majeure qui recouvre tous les événements : LA LIBERTÉ.