DE LA CRAU est un groupe marseillais aux influences Rock, Folk, Punk, mâtiné de poésie moderne. Un univers sobre, à la puissance contenue, des mélodies traversées de poésies aux mille visages. Sam Karpienia chante un provençal rugueux et hors-sol distordu par des riffs en boucle de guitares électriques. Cette formation révèle l’occitan dans une dimension catégoriquement moderne. La musique aux influences rocks et la voix puissante s’élèvent entre mandole (acoustique ou électrique), guitare (en alternance), batterie et contrebasse ou basse pour revendiquer l’alliance entre héritages occitan, méditerranéen et musique actuelle.
Après Gacha Empega et ses polyphonies provençales, Dupain et son electro rock occitan, Forabandit le trio acoustique occitano-turc-marseillais, Sam Karpienia invente une nouvelle épopée provençale, De La Crau. Ancré dans l’héritage des musiques anglo-saxonnes, le groupe adopte les codes du post-rock à travers des compositions décomplexées.
Post-punk, populaire et poétique à la fois, De La Crau transcende les genres : un ovni musical tout à fait singulier.
Le 10 juin, DE LA CRAU sera composé de:
– Sam Karpienia commence le chant provençal avec le groupe de Manu Théron Gacha Empega, ensuite il fonde Dupain de 1999 à 2016 et parallèlement le groupe Forabandit mélangeant provençal et chants d’Anatolie. Plutôt que des influences musicales, Sam Karpienia se trouve à la confluence de plusieurs univers musicaux. Si l’Occitan, et, en particulier, le Provençal ont marqué d’une forte empreinte ses compositions, c’est toujours mêlé de sources variées d’inspirations et de styles musicaux, avec une place particulière pour son amour de jeunesse, le rock. En 2017, après une pause de 2 ans (dans la marine marchande comme matelot) il forme le groupe De La Crau.
– François Rossi est batteur et improvisateur tourné vers la création à travers le noise rock et l’improvisation libre au sein de groupes tels que Rosa, EMIR , Dupain, kill the thrill, Das simple… On a pu aussi l’entendre aussi aux cotés d’Andréa Parkins ou en batterie solo sur des scène nationales et internationales.
Diplômé des conservatoires d’Aix, Montpellier et Marseille, où il a étudié avec François Theberge, Pierre de Bethmann et Raphael Imbert, sa rencontre avec Barre Phillips – qui deviendra un mentor – est décisive.
Bien que se revendiquant comme un jazzman, il prends ses distances avec les folkloristes du be-bop et explore la musique de demain qu’elle soit hyper saturée ou acoustique et minimale.
– Mathieu Sourisseau ( basse) évolue au sein de plusieurs formations de jazz telles que La Friture moderne, Trio Mathieu Sourisseau, À latrap, Catz. Il collabore ensuite avec le groupe toulousain Le Tigre (platanes) sur leur premier album Zèraf ! publié en 2008. Il rencontre alors le chanteur éthiopien Eténèsh Wassié avec qui il mène en 2010 un projet musical soutenu par le label Buda Musique aboutissant à la publication de l’album Belo belo où sont regroupés des poèmes chantés par Wassié. Il cesse sa collaboration avec Le Tigre en 2017. Au sein de La Friture Moderne, Mathieu Sourisseau joue du sousaphone, de la guitare et chante ; au sein du Tigre (des platanes) et en duo avec Eténèsh Wassié, il joue exclusivement de la basse acoustique.