Le trio marseillais signe une musique franche et puissante. Mandole, guitare, percussions et contrebasse plongent dans des influences post-rock ; elles enrobent le chant provençal rocailleux de Sam Karpienia (ex-chanteur et fondateur de Dupain). Dans la musique de De La Crau, on se frotte à une transe poétique quasi-bestiale, qui impressionne, rugit, interpelle. L’énergie viscérale de ces compositions renvoie à des paysages industriels, à des déserts minéraux… une certaine poésie de la rugosité.
De La Crau est un groupe marseillais aux influences rock, folk, punk, mâtiné de poésie moderne. Un univers sobre, à la puissance contenue, des mélodies traversées de poésies aux mille visages. Sam Karpienia chante un provençal rugueux et hors- sol distordu par des riffs en boucle de guitares électriques. Thomas Lippens martèle la transe à coups de percussions et de bois ferraillés. Manu Reymond à la contrebasse fait grincer et mordre son archet dans des séquences rythmiques syncopées amenant à l’extase.
Le trio nous emmène dans sa transe poétique post-rock… Musique ainsi nommée puisque qualificatif et genre, il faut apposer. Mais De La Crau est du genre inclassable : c’est une vague d’émotions entre rage et passion, un souffle musical rauque qui vous transporte là où vous n’auriez même pas imaginer vagabonder. À découvrir sur scène pour se laisser complètement électriser !