Après Gacha Empega et ses polyphonies provençales, Dupain et son electro rock occitan, Forabandit le trio acoustique Occitano-Turc-Marseillais, Sam Karpienia invente avec Manu Reymond et Thomas Lippens une nouvelle épopée provençale, De la Crau.
De la Crau travaille depuis 4 ans à un répertoire ancré dans la réalité d’une géographie provençale située entre Marseille, le pourtour de l’étang de Berre et la plaine industrialisée de la Crau, terre rocailleuse au charme rude et trapu.
De la Crau défolklorise le provençal pour lui donner sa place dans le courant de la Sono Mondiale, courant musicale fait d’hybridations entre local et global. Ce cheminement amorcé par Sam Karpienia depuis une vingtaine d’années s’exprime aujourd’hui avec la sortie digitale de Temperi le 19 février dernier.
Parfois post-rock ou post-punk, De la Crau est résolument ancré dans l’héritage des musiques anglo-saxonnes depuis les seventies jusqu’à aujourd’hui. Le groupe en transcendant les genres nous livre un ovni musical tout à fait singulier.
Le 4ème festival des Passeurs d’humanité s’allonge cette année du 12 au 17 juillet pour être plus solidaire après la tempête, et accueillir les réflexions sur un autre rapport des êtres humains au monde du vivant.
Il démarre le lundi 12 juillet à Breil-sur-Roya, avant de faire halte à Saorge le mardi 13. Le mercredi 14, il randonne en montagne. Le jeudi 15, il redescend à la Brigue. Le vendredi 16 et samedi 17 il s’installe à Tende pour terminer en beautés.
Et le dimanche 18 : des bonus pour celles et ceux qui veulent prolonger leurs vacances dans la Roya.
Débats, concerts, danse, théâtre, peinture, dessin, lecture, cuisine, ballades, randonnées et bien sûr multitude de rencontres avec les acteur.ices de la vallée, dans leur diversité, sont au programme.